Vers des studios numériques plus inclusifs ?
Les logiciels libres redéfinissent la promesse sonore : non plus une dépendance docile envers les géants de la tech, mais une relation participative et éthique avec la création. Ils suggèrent une autre écriture de la collaboration : plus lente, parfois chaotique, mais riche des frictions entre imaginaires et algorithmes.
La route reste sinueuse, faite de patchs communautaires et de serveurs parfois instables. Mais chaque session, chaque jam transfrontalière, rappelle que l’indépendance technique, loin de n’être qu’une affaire de nerds, relève aussi du politique, du poétique et du possible. Et si, demain, les plus beaux chefs-d’œuvre sonores naissaient moins dans la fulgurance propriétaire que dans la résilience collective, sur un terrain vraiment libre ?